dimanche 20 janvier 2013

I.Les Inégalités en France

Même si la situation des femmes au sein de la société a évolué au cours du XXème siècle elle n’est toujours pas égale à celle des hommes. Elles ont le droit de voter, de se présenter aux élections, d’étudier dans tous les domaines, d’accéder à tous les métiers et de gérer leurs biens. La contraception et le droit à l’avortement leur ont permis de maîtriser leur fécondité, mais malgré tous ces progrès, il reste encore des inégalités. Lesquelles ?

Pour commencer, il y a des écarts dans les salaires. Depuis le 13 Juillet 1907 on accorde aux femmes la libre disposition de leurs salaires. Bien que cette loi marque une évolution, les femmes gagnent aujourd'hui en moyenne 18,9% de moins que les hommes, alors qu’elles occupent en partie les mêmes postes.
De plus, à 35 ans les femmes rencontrent le « plafond de verre », c'est-à-dire qu'elle n'ont plus les
moyens de progresser ou d’évoluer.
Elles représentent 1/3 des cadres et ne sont que 11% à accéder à des postes de direction générale. Deux facteurs freinent leur carrière : les interruptions liées à la maternité et les temps partiels (occupés à 73% par des femmes ).

On rencontre ensuite les discriminations à l’emploi. Les recruteurs préfèrent les hommes. 1e facteur : origine ethnique, et 2nd facteur : la grossesse. Il y a des réclamations suivant l’âge, l’apparence, le physique et le genre.
Malgré les lourdes sanctions prévues par le code pénal, qui sont 3 ans d’emprisonnement et 45000€ d’amende, les mauvaises pratiques perdurent.


Une enquête à se sujet a été menée par les chercheurs du centre d’études de l’emploi (CEE). Ils ont envoyé 8 CV de jeunes développeurs en informatique BAC +5 et une expérience professionnelle similaire. « Seuls les noms et sexe changeaient ». Sans surprise, les candidatures qui on reçu plus de réponses favorables sont les hommes français (27,7%) suivis des femmes Françaises (22,6%). Les autres franchissent rarement le cap du tri des CV.



Pourtant aujourd’hui, les jeunes filles n’ont jamais étés aussi diplômées. Elles représentent 56,4% des effectifs à l’université, et 30% des étudiants dans les écoles de commerce.
Mais c’est grâce à deux lois que tout  est devenu possible : la loi du 25 Mars 1924 ; « Les programmes de l’enseignement secondaire ainsi que le baccalauréat deviennent identiques pour les filles et les garçons » puis celle du 18 Février 1938 ; « Suppression de l’incapacité civile : les femmes peuvent s’inscrire à l’université sans l’autorisation de leur mari. »

Les tâches à la maison sont également mal reparties. Les femmes pratiquent en quelques sortes des « doubles journées » alliant leur travail et l'entretien de la maison (faire à manger, s'occuper des enfants, faire le ménage, etc). En plus des inégalités au travail, les femmes s’occupent en grande partie des tâches domestiques et de leurs enfants. Elles assument 80% des tâches ménagères et consacrent deux fois plus de temps à leurs enfants que les pères : environ 62 minutes contre 26 minutes pour les pères (En 1892 la journée de travail d’une femme est limitée à 11 heures).

Dans la vie politique, seules 16,1% de femmes sont fonctionnaires. A l’assemblée nationale elles ne représentent que 18,5% des députés. De nouvelles sanctions ont étés mises en place pour qu’il y ait un nombre plus important de candidates, Chantal Brunel propose elle, de porter les sanctions non plus sur le nombre de candidates mais sur le nombre d’élues.

Comme on peut le constater, les inégalités sont nombreuses et précises. En collectant des faits particuliers on constate que cela nous mène à un point de départ précis : les stéréotypes et les préjugés. Quels sont les clichés des stéréotypes et préjugés provoquant ces inégalités ?

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire

Laissez nous un commentaire